BLOUIN DIVISION

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Angela Grauerholz

2024 | ANGELA GRAUERHOLZ
ELLIPSES
MONTRÉAL
4 juil - 31 août, 2024


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Angela Grauerholz - La cavalière, 2014
Inkjet print on Arches paper
40” x 60” (unframed)
Framed (45.25” x 65.25”)

Blouin Division a le plaisir de présenter une exposition d'œuvres récentes et historiques de la célèbre photographe canadienne d'origine allemande, Angela Grauerholz. Depuis le début des années 1980, Grauerholz crée des photographies perpétuellement captivantes qui défient les normes de son médium tout lui permettant de développer une esthétique personnelle unique et audacieuse explorant des thèmes enracinés dans l'émotion et un sentiment de nostalgie romantique. Son travail a reçu une reconnaissance internationale et est exposé et collectionné dans de nombreuses institutions prestigieuses au Canada, aux États-Unis et en Europe. Elle a participé à de nombreux événements internationaux de renom, dont la Biennale de Sydney, Documenta IX, la Carnegie International et la Biennale de Montréal. Pour souligner les accomplissements de son œuvre de vie, elle a reçu plusieurs prix prestigieux, tels que le Prix Paul-Émile Borduas du Québec (2006), le Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques du Conseil des arts du Canada (2014), ainsi que le distingué Prix de photographie Scotiabank en 2015.

Ellipses présente des œuvres photographiques qui traversent toute sa carrière d’artiste, des années 1980 à sa série la plus récente créée en 2022. L'exposition a été une occasion de se plonger dans le monde de l'artiste, elle vous attire de force avec son aura enchanteresse et séduisante. Avant même de vous en rendre compte, vous vous retrouvez à marcher solitairement à travers un parc vide, à observer la lumière jouer à travers les rideaux légers qui ornent votre chambre d'hôtel, ou à déambuler devant des sculptures et des fontaines lors d'un voyage que vous aviez oublié d'avoir entrepris. Le tour de force émotionnel qu'est la photographie de Grauerholz, avec sa classe particulière, est généreux envers les gens qui la contemplent : son travail enveloppe et s'incruste, il prête et emprunte un catalogue d'images apparemment subjectives qui ne sont ni totalement définies ni revendiquées.

Les images de Grauerholz possèdent une capacité surnaturelle à être perçues comme des fragments de perception personnelle, bien que l'on comprenne que ceux-ci ont été encapsulés par une autre personne. Les photographies semblent immédiatement intimes, tout en restant vagues comme le brouillard de la conscience. Elles nous rappellent des expériences qui parviennent à se loger dans les recoins les plus profonds de notre psyché. Dans cet état brumeux, un sort semble être jeté sur le temps lui-même, le passé et le futur se fondent en un seul moment présent : le moment du regard. L'interaction avec les photographies de Grauerholz éveille tous les sens, comme si l'on revivait le souvenir d'une expérience passée ou d'une scène d'un futur potentiel. En les contemplant, nous construisons une "réalité" qui semble être à portée de main, tout en ayant douloureusement conscience que celle-ci n'a jamais vraiment été, ou n'est pas. Bien que peut-être, un jour...

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